mardi 27 novembre 2018


12 août : Parc de l'Ile-Melville

Nous partons vers 15 h 30, à temps pour arriver pour le souper à notre site, au Parc de l'Ile-Melville.  Nous avons le site 112, un très beau site boisé, tout près de l'eau, avec un accès direct si on aime les défis (mais, bon, c'est une heureuse surprise puisqu'au téléphone, on m'avait dit qu'il n'y avait pas d'accès à l'eau).  




Notre installation : 



Le chemin qui passe devant notre terrain

Oui, bon, on a tous remarqué...

Soirée tranquille, nous allons marcher en ville, au bord de l'eau au même endroit que la dernière (et seule) fois que nous sommes venus sauf que cette fois, nous n'avons qu'une de nos enfants avec nous et qu'elle est majeure, donc nous pouvons aller dans un bar alors que la dernière fois, nous avons dû nous contenter d'une bonne crème glacée.

Bon.  Finalement, une fois devant la terrasse d'un bar, nous zyeutons la crèmerie pas loin et...hop, on change d'idée et on décide de prendre une crème glacée encore une fois, que l'on déguste au bord de la rivière Saint-Maurice.  Très agréable!

Au retour, nous essayons de voir les Perséides, sans grand succès (1 ou 2 étoiles filantes, pas plus, snif).  Dodo!


13 août

Aujourd'hui, direction le parc de la Mauricie.  Nous espérons pouvoir faire une randonnée en kayak mais la canicule qui sévit depuis le début de l'été a asséché les cours d'eau et rien n'est moins sûr.  

Le parc est à une trentaine de minutes de route du camping.  Le paysage est magnifique.  Nous arrivons vers 10 h 45 au centre d'accueil du parc où nous allons nous acheter une passe.  C'est en ressortant de là que nous découvrons que notre réservoir d'essence est vide et que la lumière clignote.  L'aiguille est en-dessous de la dernière ligne, ce qui signifie qu'on peut encore rouler une trentaine de km... ou un seul!  Et nous sommes à 15 kilomètres du garage le plus proche.  Et nous n'avons pas un sou d'argent comptant.  


Pour une fois, je n'écoute pas ma petite voix optimiste qui me suggère d'aller faire notre promenade (à 5 km du centre d'accueil) et qu'on sera sûrement correct ensuite pour aller jusqu'au garage et qu'au pire, on appelera Good Sam.  Ben non, on est raisonnables et on décide d'aller chercher de l'essence tout de suite.  Pfff.  Heureusement d'ailleurs car, même si nous parcourons les 15 km sans problème, nous mettons 81 litres d'essence dans le réservoir qui en contient 80.  Il ne restait pas beaucoup de jeu!

Retour au centre d'accueil et au début du sentier.  Nous avons finalement choisi de laisser tomber la partie "kayak", le temps étant trop limité.  

Pique-nique au début du sentier des Cascades, au bord d'un joli petit marécage. 


Avertissement d ours à l’entrée du sentier…


Quelques heures plus tard...

Nous sommes en train de nous reposer sur les roches d’un ruisseau pas loin du sentier des Falaises au Parc de la Mauricie. Jacques dort pour de bon, Isa relaxe a côté  de lui.  Nous avons commencé la randonnée par le sentier des Cascades qui longe la plus magnifique cascade que j’ai jamais vue.  Beaucoup de monde mais on comprend pourquoi!  

Nous marchons sur les roches de la cascade plutôt que sur le sentier, c’est tellement agréable.  Une fois la cascade passée,  beaucoup moins de randonneurs et le sentier devient en terre et…en escaliers!  Pas facile quand il fait chaud !  Même s il n’est long que de 3,5 km.  Beaucoup de beaux panoramas sur le lac Wapizagonke et sur les collines du parc.














 En haut du sentier des Falaises



Ma copine grenouille qui est venue me voir et m'a fixée pendant de longues minutes sans bouger





Soirée relaxe au camping, à essayer encore de voir des étoiles filantes, toujours sans succès!


14 août


Visite de la Cité de l'Énergie.  Super intéressant et à quelques minutes à pied du camping.  Nous explorons d'abord la partie "Musée" et la grande tour d'observation avant de retourner diner au camping.  Puis nous revenons découvrir la deuxième partie de l'exposition, l'ancienne centrale hydro-électrique ainsi que celle encore en fonction.  Passionnant!





On y monte (l'accès se fait directement par l'intérieur)



La deuxième partie de la visite, les centrales...  Nous y reviendrons après être allés diner à la roulotte.
  
Première étape pour accéder aux centrales : le bateau


Puis le tramway






Spectacle en soirée de Nezhra, du Cirque Eloize.  Très beau et magnifique musique et mise en scène (avec le plateau tournant à la Cité de l’énergie, c’est pas mal impressionnant!  










15 août


Départ à 9h16 sous l’orage ce matin.  Nous avons réussi à éviter la pluie en rangeant, ouf!

Avant d’arriver à Val-Jalbert, nous allons visiter la grotte du Trou de la fée.  Chemin pas beau pour s y rendre, dur pour l’Alto et l’auto.  Et salissant.





















Charlotte ne peut visiter la grotte du Trou de la Fée.  Elle attend patiemment son maître qui est parti avec Isabelle.  Moi, je serai du deuxième service!


Après la grotte, on explore le joli sentier qui longe la rivière.  








 




 




La dernière montée pour retourner au stationnement

Belle visite, superbe paysage.   Sentier pas très long mais pas facile, beaucoup de roches et de racines.  Nous terminons vers 18h notre visite qui aura duré un bon 4 heures.

Nous rejoignons ensuite le camping et nous nous installons.   Jacques est un super pro et réussit à entrer la roulotte dans le plus beau site du camping mais le plus dur pour une roulotte, si petite soit elle!   Soirée tranquille, bon merguez et couscous.  



16 août


Départ vers 9 h 30 en vélo vers le musée amérindien à 19km du camping par la célèbre veloroute des bleuets.  Il fait frais et c’est tant mieux.  Quelques petites côtes qui représentent quand même un défi pour Fabienne et Jacques qui n a que 3 vitesses.  Mais quel beau paysage!




Nous traversons Roberval.  Arrivée au musée vers 11h30, nous visitons le musée puis allons manger un hamburger (Jacques), poutine (isa), club (fab) dans un joli restau au bord de l’eau.  






Nous continuons ensuite notre visite amérindienne dans un autre site où des artisans amérindiens nous partagent leur savoir-faire avec plus ou moins de passion.  Hyper intéressant ! 








Nous reprenons la route vers 16 h, arrivée au camping vers 17 h 30, je vais à l’épicerie avec Isa, pas trop de succès et très cher.  Nous mangeons les restes ce soir et faisons notre premier feu du voyage grâce à Isa.  Soirée relaxante au bord du feu.

17 août

Visite du zoo sauvage de Saint-Félicien.  



























































18 août 

Un peu plus long ce matin à cause de la pluie imprévue de la veille.  Nous n’avons pu faire la vaisselle la veille au soir et avons dû manger à l’intérieur hier soir et ce matin.  Chaises, hamac, ustensiles, beaucoup de choses ont été laissées dehors et sont mouillées.  Heureusement, malgré les fenêtres laissées ouvertes pour le chien, rien n’est mouillé à l’intérieur de la roulotte.

On arrive donc au village de Val Jalbert vers 10h30.  Visite de l’école et du magasin général avec saynètes amusantes à chaque endroit.  Très drôle !  












  



On retourne chercher le lunch dans l’auto , pique-nique improvisé près de l’accueil et on retourne dans le village où on prend le petit train touristique qui nous fait faire le tour et nous laisse au bout du village devant les chutes.  Spectacle immersif (avec pluie et neige J) parfois dur à comprendre puis nous revenons à l’auto en passant par le joli sentier du canyon.















On retrouve le toutou au camping et on relaxe.  Lecture et sieste pour Jacques, lecture pour Isa, lecture et promenade avec le chien pour moi.  Je vais jusqu’au bout de la vieille voie ferrée qui traverse le camping et je me retrouve à longer le canyon de l’autre côté cette fois.  J’aperçois les promontoires et quelques maisons du village. 









Nous partons vers 17 h pour aller à la Baie voir le spectacle de la Fabuleuse histoire d un royaume, à une heure de route.  On a a-do-ré. Le plus beau spectacle de ma vie!  Quelques images tirées d'Internet : 








19 août

Journée plus relaxe.  Matin, on retourne au village terminer la visite de 10 h 30 à 13 h 15 envrion.  Très intéressant. 











  








On grimpe jusqu'à un belvédère (environ 400 marches).  C'est bôôô!








  
Jacques et moi avons trouvé le chemin pour aller voir la chute par le côté du camping

Il fait super beau et pas de canicule.  On dîne, lit, Jacques commence le lavage, puis Isa et moi partons à Roberval voir la fromagerie Perron et faire l’épicerie. Nous finissons plutôt par aller au festival du fromage à Roberval acheter du porto, du fromage (Perron), du miel, des bleuets… miam! 
Feu de camp le soir et relaxation.




20 août 

La pire journée de nos vacances : on a bien cru que celles-ci étaient terminées!  Nous partons tôt le matin en direction de Cap-Jaseux.   Superbe route au nord du Saguenay, dans les montagnes, vraiment magnifique.

Premier arrêt : le Zoo de Falardeau, un refuge qui accueille les animaux blessés ou abandonnés de la région.  Bon.  Joli zoo mais la guide, Mélissanne, bien que très gentille, n'a aucun talent ni aucune connaissance pour nous guider et c'est un peu malaisant...  Mais drôle aussi.  Bref, je ne sais pas trop comment j'ai trouvé la visite, à priori, à part la section de la pouponnière, je suis restée avec beaucoup de questionnements.  Par exemple : pourquoi y a-t-il des lions et autres animaux exotiques dans un refuge? J'ai aussi trouvé les cages un peu petites pour certains animaux.  Mais les techniciennes dans la pouponnière semblaient connaître leur affaire et leurs explications étaient très intéressantes.  Belle visite quand même.























Nous repartons ensuite vers notre prochain camping et une heure plus tard, nous arrivons enfin à l'intersection qui indique le camping à 5 kilomètres et j'ai à peine le temps d'entrevoir d'autres pancartes qui annoncent des côtes de 20 à 23%. 

 Iiiiik, c'est raide ça!  Les deux premières sont en descente, on descend tranquillement, rien de bien effrayant (sauf que je pense déjà à la remontée, surtout qu'une bonne partie de la route est en petite roche).  



Oups, montée devant.  On ne peut pas prendre d'élan car la montée commence par une courbe qui nous cache ce qui arrive dans l'autre sens.  

Nous montons tranquillement pas vite la côte en terre et roches (en garnotte, en bon français), de plus en plus tranquillement, un peu trop tranquillement, pouf, plus moyen d'avancer, les roues patinent.  Nous sommes à 500 mètres du camping et 500 mètres du début de la côte.  Bon.  il n'y a pas 100 000 solutions, on ne peut plus avancer, on va essayer de reculer.  Avec une roulotte.  Ha ha.  On recule n'importe comment, tout croche, pour finir par se retrouver dans la voie opposée, à quelques centimètres du fossé.  STOOOOP!  Plus question de bouger. Je ne sais pas ce qu'on va faire mais on arrête tout.  On met des cales derrière les roues de la roulotte pour l'empêcher de tirer trop l'auto vers le bas, on met le frein à mains et...on est bien embêtés.  


Avantage d'être dans la voie opposée : on ne sera pas dans le chemin des autos qui montent à toute vitesse (pas folles elles!) sans nous voir puisque nous sommes juste après un virage.  Pendant que Jacques va à pied au camping pour essayer d'avoir de l'aide, je gère la circulation pour avertir les automobilistes qui descendent de la présence ou non d'une auto qui monte.  C'est stressant tout ça.  

Un peu avant le retour de Jacques, un pick-up s'arrête et propose de nous tirer jusqu'en haut de la côte.  Je suis vraiment dubitative car il n'a l'air si gros mais le gars a l'air super confiant de pouvoir le faire sans problème, camion et roulotte tout d'un coup.  Oh la la, je suis un peu inquiète quand même.
Jacques arrive alors et me dit qu'il a appelé Good Sam qui refuse de nous dépanner en disant que la dépanneuse aura le même problème que nous (ils ne connaissent pas les dépanneuses québécoises!) et qu'il a appelé une autre dépanneuse (pas gratuite celle-là!) qui viendra de Chicoutimi. Oh boy. 

Du coup, il retourne rappeler la dépanneuse pour lui dire qu'on n'aura pas besoin d'elle, le gars du pick-up attache une sangle après le camion et... part avec tout le kit jusqu'au camping pendant qu'Isabelle et moi suivons à pied (ben oui, on n'a pas pris de chances, 200 livres de moins dans le camion, ça aide!).  J'ai envie de pleurer tellement je suis soulagée.  

En haut de la côte, notre sauveur nous attend avec un grand sourire, nous le remercions chaleureusement et je lui donne une bouteille de porto que j'ai acheté la veille.  Il est bien content et nous fait un gros bec en prime!


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